vendredi 5 octobre 2012

Arrivée en Italie


Après une soirée cool à Nice, et avoir fait vidanger l’huile de la boîte de vitesse par un garagiste - voleur de plus, nous passons la frontière le mercredi 3 octobre.

On arrive par l’autoroute, une fois n’est pas coutume, pour traverser les Alpes. En sortant de l’autoroute peu après San Remo, on se rend compte que la route jusqu’à Gênes risque d’être fort longue : une succession de villes balnéaires toutes en pentes, on fait du 40km/h de moyenne…  en tous cas aucun doute, on est bien en Italie avec les scooters de partout, les églises dominant les villes et cette langue si chantante qui nous entoure, le tout en suivant une Mediterranée magnifiquement bleue. On fait quand même une pause à Noli, premier contact de Camille avec la population locale, à savoir le barman de la plage : « Ola, toilette ? ». Grosse rigolade. Bref, un peu de lecture sur la plage et on reprend la route. On passe la ville de Savona, et on se décide à reprendre l’autoroute pour passer Gênes dans la soirée. Mission accomplie, on se pose à Recco alors que la nuit est déjà bien tombée, on trouve à se garer face à la mer.  Premier contact de JB avec la population locale, un mec qui achète des clopes m’adresse la parole, réponse : « No parlo ». Wouh, ça promet !
 
Le lendemain réveil à 8h, on repart vers les 9h avec pour objectif : Pise. La première partie de la route est interminable, en fait on est en plein parc naturel, on enchaîne col sur col à la vitesse vertigineuse de 40km/h, toujours… on n’est pas rendus !

Bon, bon an mal an, on arrive à Pise en début d’après-midi, sous le soleil. A peine garés, on commence par faire le tour de Pise (bah oui, j’allais pas vous l’épargner celle là !!!), on découvre cette jolie ville remplie de tags anarcho-communistes… on va s’y plaire ! Effectivement grâce aux affiches on trouve facilement le « centre social » Newroz. On est tout de suite entourés par 5 des personnes qui militent dans ce lieu et qui prennent le temps de nous expliquer leurs actions, leur mode de fonctionnement… leur principal évènement est un festival nommés « Scia-Scia » en hommage à l’un des leurs décédé, festival dont les bénéfices sont reversés à un hôpital en Palestine. Super accueil, on prend rendez-vous pour le lendemain soir où a lieu un apéro vegan.

Ensuite, on continue de se promener et on tombe sur un théâtre occupé : ce théâtre, construit en 1770, situé en face de la fac de lettres, est en ruine depuis de nombreuses années. Aujourd’hui un collectif citoyen a décidé de le rénover, sans financement public. De nouveau, à peine entrés, les personnes qui ont pris cette initiative nous accueillent, nous expliquent et nous font visiter, sans qu’on ne demande rien ! En plus d’être engagée, la jeunesse de Pise est vraiment super chaleureuse avec les visiteurs !
En tous cas ce théâtre abandonné reste un endroit assez magique, plein d’histoire et assez mystérieux… ce soir c’est scène ouverte, et un joueur de cornemuse nous berce doucement dans une acoustique à couper le souffle. Il est tard, on a beaucoup marché, il est l’heure d’aller au lit.

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