On part d'Antalya en se demandant si les autorites turques ne vont pas nous faire chier du fait qu'on laisse le camion ici (quand on rentre dans ce pays en voiture, on est cense en sortir en voiture) et s'il ne nous faudra pas payer un visa au Liban, mais il n'en sera rien. Le trajet Antalya - Beyrouth se passe absolument sans encombre ni mecanique ou administrative !
Nous posons le pied sur le territoire libanais le mardi 29 janvier au soir, drole d'impression ! Quand on est en camion on a le temps de voir venir et d'anticiper le changement, alors qu'en avion, Paf !, tout d'un coup on est poses la.
A l'aeroport on se rend compte qu'on n'a pas de reseau pour joindre notre premier couch surfer. On achete une carte, on essaie d'appeler, je n'y parviens pas, je demande de l'aide a quelqu'un, reponse : "Sorry I can't help you I'm Syrian". Welcome !
On arrive finalement a joindre Peter Abdallah notre premier hote et a gagner sa maison en taxi. Il nous y attend avec du vin libanais delicieux et 2 de ses amis dont le realisateur Bahij Hojeij ! Il connait toute l'inteligentsia artistique libanaise, son appart est encombre de toiles, de lunettes, de montres, de chapeaux, de disques... c'est un sacre personnage, de 20 ans notre aine. On fait un peu connaissance, il parle parfaitement francais (sa femme et ses enfants habitent a Troyes), puis on va se coucher.
Le lendemain on se reveille tot alors que son pote Mohamed qui n'est nul autre que le fondateur de La Cigale a Paris (!!!) nous apporte le petit dej avant de nous emmener en ville. Peter nous montre ses bars favoris, l'Osteria et le Radio Beirut, puis il va bosser et nous laisse visiter seuls. On arrive Place des Martyrs avec sa statue toute criblee d'impacts de balles, surplombee par la magnifique grande mosquee de Beyrouth et voisine de la tombe de Rafic Hariri. On est tout de suite dans le bain ! C'est Beyrouth et tout le Liban qui s'offrent a nous au premier coup d'oeil, les boutiques modernes cotoient les immeubles detruits ou abimes par les guerres, les eglises font face aux mosquees, les militaires sont postes devant les ruines romaines, les gens conduisent comme des fous et klaxonnent a tout va. On mange chez Le Chef, un resto culte de Beyrouth, bien bon et pas cher. L'apres midi on poursuit la viste mais il se met a pleuvoir assez fort, on s'abrite et on s'abreuve, puis on se remet a marcher. On se promene Place de l'Etoile, on visite les bains romains, on est impressiones par tous les edifices religieux des differentes confessions presentes. On retrouve Peter a 19h au radio Beirut, il nous emmene avec son ami irakien Zad au Em Nazih, auberge/bar tres cool. Il nous quitte pour retourner bosser, on reste avec Zad qui ne pipe pas un mot, ce qui ne nous empeche pas de nous delecter de quelques specialites du pays. Camille redecouvre toutes ces saveurs qu'elles croyait oubliees pour son plus grand plaisir.
On retourne au radio Beirut pour attendre Peter et finir la soiree, ambiance tres cool et bar rempli de francais, on boit quelques coups jusqu'a ce qu'il arrive vers 23h. Arrives chez lui on aura une tres longue et absolument passionante discussion sur les divisions creees par les politiques et les religions, en France comme ici, sur les problemes lies a la (mauvaise) education des gens, surtout dans le monde arabe. Bref, on a bien rempli notre journee, et reciproquement. Peter nous explique qu il doit partir travailler au Quatar, il ne peu donc plus nous heberger pour le moment mais surement plus tard...
On a du mal a se reveiller a 8h le lendemain, mais il le faut car Peter part bosser. On passe chez sa mere pour le cafe, tres sympa.On file ensuite au quartier Hamra, le coeur culturel de Beyrouth, pour une premiere session internet peu fructueuse puis la visite de la fameuse rue Bliss, ainsi nommee d'apres le celebre groupe de punk paillard roannais des annees 90-2000. On s'envoie un merveilleux sandwich (ils mettent des champignons a la creme dans leurs burgers et ca fait la diff!) avant d'attendre notre nouveau couch surfer devant l'universite americaine. Il se pointe 1h30 plus tard pour nous expliquer qu'il ne peut pas nous heberger, il part en voyage pour son boulot (lui aussi!). Merde ! Bon, il se met en 4 pour nous conduire chez notre 3eme contact beiroutin, Ezz, qui ne voit aucun probleme a notre venue malgre notre appel de derniere minute. Seulement, il n'habite pas a Beyrouth mais a Chtoura, pres de Zahle, a 45km dans la montagne. C'est parti !!
On ressent les choses differement que quand on les voit a la tele lorsqu'on peut lire la guerre sur les immeubles ou dans le comportement des gens, ca reveille! Il y a un gros probleme d electricite, tout le monde est equipe d un groupe electrogene puisque le gouvernement ne peut pas enfournir assez. L' ambiance et les gens nous ont vraiment rassure, on se sent bien, on nous a meme dit qu'on pouvait vraiment visiter tout le pays sans problemes.
Il n'y a pas de photos puisqu'on rencontre quelques problemes avec les ordinateurs ici., Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, Camille n'a plus de boite mail et on ne peut toujours pas se servir de notre telephone mais c'est pas grave, c'est le Liban! Nous pensons aujourd'hui a Laura, joyeux anniversaire la poulette, on t envoie tout plein de bisous du Liban.
Nous posons le pied sur le territoire libanais le mardi 29 janvier au soir, drole d'impression ! Quand on est en camion on a le temps de voir venir et d'anticiper le changement, alors qu'en avion, Paf !, tout d'un coup on est poses la.
A l'aeroport on se rend compte qu'on n'a pas de reseau pour joindre notre premier couch surfer. On achete une carte, on essaie d'appeler, je n'y parviens pas, je demande de l'aide a quelqu'un, reponse : "Sorry I can't help you I'm Syrian". Welcome !
On arrive finalement a joindre Peter Abdallah notre premier hote et a gagner sa maison en taxi. Il nous y attend avec du vin libanais delicieux et 2 de ses amis dont le realisateur Bahij Hojeij ! Il connait toute l'inteligentsia artistique libanaise, son appart est encombre de toiles, de lunettes, de montres, de chapeaux, de disques... c'est un sacre personnage, de 20 ans notre aine. On fait un peu connaissance, il parle parfaitement francais (sa femme et ses enfants habitent a Troyes), puis on va se coucher.
Le lendemain on se reveille tot alors que son pote Mohamed qui n'est nul autre que le fondateur de La Cigale a Paris (!!!) nous apporte le petit dej avant de nous emmener en ville. Peter nous montre ses bars favoris, l'Osteria et le Radio Beirut, puis il va bosser et nous laisse visiter seuls. On arrive Place des Martyrs avec sa statue toute criblee d'impacts de balles, surplombee par la magnifique grande mosquee de Beyrouth et voisine de la tombe de Rafic Hariri. On est tout de suite dans le bain ! C'est Beyrouth et tout le Liban qui s'offrent a nous au premier coup d'oeil, les boutiques modernes cotoient les immeubles detruits ou abimes par les guerres, les eglises font face aux mosquees, les militaires sont postes devant les ruines romaines, les gens conduisent comme des fous et klaxonnent a tout va. On mange chez Le Chef, un resto culte de Beyrouth, bien bon et pas cher. L'apres midi on poursuit la viste mais il se met a pleuvoir assez fort, on s'abrite et on s'abreuve, puis on se remet a marcher. On se promene Place de l'Etoile, on visite les bains romains, on est impressiones par tous les edifices religieux des differentes confessions presentes. On retrouve Peter a 19h au radio Beirut, il nous emmene avec son ami irakien Zad au Em Nazih, auberge/bar tres cool. Il nous quitte pour retourner bosser, on reste avec Zad qui ne pipe pas un mot, ce qui ne nous empeche pas de nous delecter de quelques specialites du pays. Camille redecouvre toutes ces saveurs qu'elles croyait oubliees pour son plus grand plaisir.
On retourne au radio Beirut pour attendre Peter et finir la soiree, ambiance tres cool et bar rempli de francais, on boit quelques coups jusqu'a ce qu'il arrive vers 23h. Arrives chez lui on aura une tres longue et absolument passionante discussion sur les divisions creees par les politiques et les religions, en France comme ici, sur les problemes lies a la (mauvaise) education des gens, surtout dans le monde arabe. Bref, on a bien rempli notre journee, et reciproquement. Peter nous explique qu il doit partir travailler au Quatar, il ne peu donc plus nous heberger pour le moment mais surement plus tard...
On a du mal a se reveiller a 8h le lendemain, mais il le faut car Peter part bosser. On passe chez sa mere pour le cafe, tres sympa.On file ensuite au quartier Hamra, le coeur culturel de Beyrouth, pour une premiere session internet peu fructueuse puis la visite de la fameuse rue Bliss, ainsi nommee d'apres le celebre groupe de punk paillard roannais des annees 90-2000. On s'envoie un merveilleux sandwich (ils mettent des champignons a la creme dans leurs burgers et ca fait la diff!) avant d'attendre notre nouveau couch surfer devant l'universite americaine. Il se pointe 1h30 plus tard pour nous expliquer qu'il ne peut pas nous heberger, il part en voyage pour son boulot (lui aussi!). Merde ! Bon, il se met en 4 pour nous conduire chez notre 3eme contact beiroutin, Ezz, qui ne voit aucun probleme a notre venue malgre notre appel de derniere minute. Seulement, il n'habite pas a Beyrouth mais a Chtoura, pres de Zahle, a 45km dans la montagne. C'est parti !!
On ressent les choses differement que quand on les voit a la tele lorsqu'on peut lire la guerre sur les immeubles ou dans le comportement des gens, ca reveille! Il y a un gros probleme d electricite, tout le monde est equipe d un groupe electrogene puisque le gouvernement ne peut pas enfournir assez. L' ambiance et les gens nous ont vraiment rassure, on se sent bien, on nous a meme dit qu'on pouvait vraiment visiter tout le pays sans problemes.
Il n'y a pas de photos puisqu'on rencontre quelques problemes avec les ordinateurs ici., Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, Camille n'a plus de boite mail et on ne peut toujours pas se servir de notre telephone mais c'est pas grave, c'est le Liban! Nous pensons aujourd'hui a Laura, joyeux anniversaire la poulette, on t envoie tout plein de bisous du Liban.
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