Grosse déconnade entre grenouilles |
Un post qu'on avait oublié de publier avant de partir au Liban, résumé de nos impressions sur la Turquie.
Le mois de janvier, le quatrième de notre
voyage, aura été particulier à bien des égards. C’est de loin celui où on aura
le moins dépensé, tout simplement parce qu’on est resté à Antalya et que le
budget « essence » s’en est trouvé considérablement réduit ! Il
nous fallait de toute façon faire attention, jusqu’ici on a un peu craqué et on
risquait de se trouver légèrement pris au dépourvu dans quelques temps. .
Ce mois de janvier aura également été
particulièrement urbain, après Fetihye on n’a pas ressortit la table et les
chaises pour un pique-nique tranquillou, ça nous manque un peu. On a retrouvé
ce sentiment de désœuvrement citadin, qu’on avait pu expérimenter à Saint
Etienne, où sans argent tu te fais
mortellement chier. Vous allez dire « ils abusent, ils sont en vacances au
soleil et ils se plaignent ! ». Oui, certes, mais on est français,
donc jamais contents. Point.
Bon, les bonnes choses ? On s’est
retrouvé tous les 2 sans Julien, on ne l’a vu que ponctuellement et c’était cool.
On a pu faire notre petite vie sans avoir à se prendre la tête avec lui et en
profitant simplement de sa compagnie quand on le retrouvait. On a fait pas mal
de musique ensemble pendant tout ce temps où il était avec nous, ça c’était
cool, j’ai appris de nouveaux morceaux. Camille a pu sortir ses massues et ses
balles, ouf on les a pas emmenées pour rien ! On a aussi rencontré des
gens cools en dehors du couch surfing comme Mucho et Muze, et bien sûr Bircan.
Heureusement d’ailleurs puisque le contact avec nos hôtes d’Antalya n’a pas été
extraordinaire et n’a pas donné lieu à un lien d’amitié.
On kiffe toujours autant la bouffe turque, döner,
pide, mezze, on mange bien pour pas cher, c’est important ! Beaucoup de
choses nous manquent, comme on l’a déjà dit dans nos derniers posts, mais bon…
vous savez ce que c’est, comme le dit une de nos brèves de comptoir :
« La France, pour l’aimer, il faut la quitter ! ». On commence à
réfléchir pas mal à notre retour au bled, boulot, appart, groupes de keupon et
autres activités extraprofessionnelles, vente du camtar, récupération de nos
affaires, foutus papiers administratifs et autres inscriptions la con (putain,
ça, ça nous manque pas !!!), ou encore parties de coinche endiablées.
Bref, il est l’heure de passer au
fameux :
On a aimé : LES GENS, c’est juste
incroyable cette hospitalité turque, et puis comme ils sont cools, leur humour.
On l’a dit 150 fois mais bon. Les bonnes choses, on peut les répéter,
non ? La musique trad, le thé, le petit déjeuner, les simits (surtout
Camille), Pamukkale, les immenses plages, nos barbecs et les belles journées
ensoleillées, l’histoire du pays, la langue turque, les jeux de société
(surtout Camille).
On n’a pas aimé : les douches froides
à Antalya (cause flotte uniquement chauffée au solaire), le prix de la bière,
le prix de l’essence, la pluie, les petits kebabs tout le temps au poulet, le
vin, l’aspect ultra touristique de tout la cote ouest.
Ça n’existe pas : la scène punk, la
chouille. On ne peut pas dire « on n’a pas aimé » quand quelque chose
n’existe pas non ? C’est comme si tu visitais la Slovaquie et que tu te
plaignais du manque de plages…
Quant au p’tit camion, il va bien, merci
pour lui, on a profité de rester sur place un long moment pour le bichonner un
peu, réparer ce qui n’allait pas, anticiper ce qui risquait de poser problème,
le voila prêt à reprendre la route ! Le retour risque d’être dur car la
cadence de voyage sera plus élevée, mais a priori il ne devrait pas trop y
avoir de merdouille.
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