lundi 4 mars 2013

Notre pain quotidien : Turquie

Grosse déconnade entre grenouilles


Un post qu'on avait oublié de publier avant de partir au Liban, résumé de nos impressions sur la Turquie.

Le mois de janvier, le quatrième de notre voyage, aura été particulier à bien des égards. C’est de loin celui où on aura le moins dépensé, tout simplement parce qu’on est resté à Antalya et que le budget « essence » s’en est trouvé considérablement réduit ! Il nous fallait de toute façon faire attention, jusqu’ici on a un peu craqué et on risquait de se trouver légèrement pris au dépourvu dans quelques temps. .
Ce mois de janvier aura également été particulièrement urbain, après Fetihye on n’a pas ressortit la table et les chaises pour un pique-nique tranquillou, ça nous manque un peu. On a retrouvé ce sentiment de désœuvrement citadin, qu’on avait pu expérimenter à Saint Etienne,  où sans argent tu te fais mortellement chier. Vous allez dire « ils abusent, ils sont en vacances au soleil et ils se plaignent ! ». Oui, certes, mais on est français, donc jamais contents. Point.
Bon, les bonnes choses ? On s’est retrouvé tous les 2 sans Julien, on ne l’a vu que ponctuellement et c’était cool. On a pu faire notre petite vie sans avoir à se prendre la tête avec lui et en profitant simplement de sa compagnie quand on le retrouvait. On a fait pas mal de musique ensemble pendant tout ce temps où il était avec nous, ça c’était cool, j’ai appris de nouveaux morceaux. Camille a pu sortir ses massues et ses balles, ouf on les a pas emmenées pour rien ! On a aussi rencontré des gens cools en dehors du couch surfing comme Mucho et Muze, et bien sûr Bircan. Heureusement d’ailleurs puisque le contact avec nos hôtes d’Antalya n’a pas été extraordinaire et n’a pas donné lieu à un lien d’amitié.
On kiffe toujours autant la bouffe turque, döner, pide, mezze, on mange bien pour pas cher, c’est important ! Beaucoup de choses nous manquent, comme on l’a déjà dit dans nos derniers posts, mais bon… vous savez ce que c’est, comme le dit une de nos brèves de comptoir : « La France, pour l’aimer, il faut la quitter ! ». On commence à réfléchir pas mal à notre retour au bled, boulot, appart, groupes de keupon et autres activités extraprofessionnelles, vente du camtar, récupération de nos affaires, foutus papiers administratifs et autres inscriptions la con (putain, ça, ça nous manque pas !!!), ou encore parties de coinche endiablées.  
Bref, il est l’heure de passer au fameux :
On a aimé : LES GENS, c’est juste incroyable cette hospitalité turque, et puis comme ils sont cools, leur humour. On l’a dit 150 fois mais bon. Les bonnes choses, on peut les répéter, non ? La musique trad, le thé, le petit déjeuner, les simits (surtout Camille), Pamukkale, les immenses plages, nos barbecs et les belles journées ensoleillées, l’histoire du pays, la langue turque, les jeux de société (surtout Camille).
On n’a pas aimé : les douches froides à Antalya (cause flotte uniquement chauffée au solaire), le prix de la bière, le prix de l’essence, la pluie, les petits kebabs tout le temps au poulet, le vin, l’aspect ultra touristique de tout la cote ouest.
Ça n’existe pas : la scène punk, la chouille. On ne peut pas dire « on n’a pas aimé » quand quelque chose n’existe pas non ? C’est comme si tu visitais la Slovaquie et que tu te plaignais du manque de plages…
Quant au p’tit camion, il va bien, merci pour lui, on a profité de rester sur place un long moment pour le bichonner un peu, réparer ce qui n’allait pas, anticiper ce qui risquait de poser problème, le voila prêt à reprendre la route ! Le retour risque d’être dur car la cadence de voyage sera plus élevée, mais a priori il ne devrait pas trop y avoir de merdouille.

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