lundi 4 mars 2013

TURQUIE : LE RETOUR. Antalya - Bucarest, Popo Power !!



En arrivant à Antalya, c’est l’été : grand ciel bleu et 25°. Le trajet de l’aéroport au camion, pour lequel il nous faut prendre 2 bus, nous paraît interminable. Entre la fatigue, la chaleur, la douleur pour Camille et les sacs pour moi, on n’en peut plus !!! Enfin, on retrouve notre petit popo adoré, qui n’a pas bougé. On commence par une bonne sieste avant de ranger un peu, et y a du boulot vu tout ce qu’on ramène ! Le soir, je retrouve Julien pour récupérer le PC, pendant que Camille continue de dormir. Plus tard, Bircan vient nous chercher pour que nous passions la nuit chez lui et lui racontions nos aventures.
Le lendemain, après une bonne douche et une lessive (il nous en reste au moins 3 à faire !), nous reprenons enfin la route ! On part sous le soleil, avec une Camille en voie de guérison, en écoutant (enfin !!) du bon keupon, on est aux anges !! ça fait trop plaisir.  On espère juste que le camion n’ait pas de souci, parce que Simon camion tombe en panne on est vraiment dans la merde. Mais bon, on retrouve nos turcs adorés, qui nous aident et nous bichonnent. Par exemple le soir, alors qu’on s’arrête dans la campagne au milieu de nulle part, un vieux marchand refuse qu’on le paye pour ses carottes et ses radis. Sur la route, alors qu’on s’arrête en mode « gitan » à une station pour étendre le linge et manger, les gens viennent nous voir et nous proposent du thé. Le lendemain, à midi, de nouveau à la campagne perdue, un vieux vient nous donner de la salade, de l’huile d’olive, des raisons secs et des cacahuètes, tout en nous offrant le thé bien sûr. Je cherche de l’eau pour faire la vaisselle, quelqu’un me dit : « sers toi de l’eau de la mosquée, il n’y a aucun problème ! Bienvenue chez nous ! ». C’est trop fort.  Puis le soir, lorsqu’on s’arrête dans une petite ville pour la nuit, on se rend compte qu’on n’a plus de gaz. Les gens de l’épicerie se mettent en 4 pour nous dépanner, mais rien à faire : notre système de gaz est trop différent des appareils turcs, il nous faut acheter un camping gaz. Il ne nous en coûte que 12€, donc ça va. Ensuite, au supermarché, on demande à quelqu’un où est-ce qu’on peut aller sur internet. Il nous répond : « Venez donc chez moi ! ». Merveilleux ! Il s’appelle Sercuk, il nous invitera à manger et à prendre notre douche le lendemain… on n’en revient toujours pas, cette hospitalité est juste exceptionnelle, et tellement naturelle !
Nous sommes déjà le vendredi 1 mars lorsqu’on nous nous réveillons près de chez Sercuk. Une dame nous apport des rouleaux de riz dans des feuilles de vigne… miam ! Nous prenons une douche chez notre nouvel ami, puis il insiste pour que nous passions à l’école où il travaille (école Ataturk, nom que portent sans doute la moitié des établissements du pays…) rencontrer ses collègues. Ils sont si contents de causer avec nous ! Puis on reprend la route pour nous arrêter cette fois à Oren, au bord de la mer entre Izmir et Canakkale, là où nous nous étions déjà posés avec Julien il y a presque 3 mois.
Au réveil, ciel bleu, oiseaux qui chantent et mer calme… un café, et c’est reparti pour une nouvelle bonne journée de route. Direction : Kesan ! Et oui, encore, nous retournons dans cette ville décidément stratégiquement placée pour la troisième fois. Ce soir, on reste sur le parking du centre commercial où nous faisons quelques courses et nous connectons sur internet.  Le dimanche, rebelote, au volant de bon matin. A 12h, nous passons la frontière, nous voila en Bulgarie et donc en Europe ! Güle güle Turkiye ! Aucun problème particulier à la douane, on remet une bonne dose d’essence : enfin, elle est moins chère qu’en France, 1€30 le litre de sans plomb. On ressort de la Turquie avec 0 argent sur nous, on a géré pile poil les dépenses et l’essence pour arriver en Bulgarie avec le plein à faire, et sans avoir à retirer dans ce pays où nous ne passerons qu’une nuit. L’essence en Turquie a vraiment plombé le budget, en même temps les routes étaient très bonnes (2x2 voies gratos tout le temps vide), donc on n’a qu’à dire que c’est comme si on avait payé l’autoroute. On se rassure comme on peut hein !
Nous arrivons donc en Bulgarie, on ne sait pas si on se sent plus en Union Soviétique ou en Union Européenne… nous nous arrêtons dans la ville de Stara Zagora pour la nuit. Et puis, pour un cinquième jour consécutif, nous prenons la route le lundi, toujours sous un beau ciel bleu. On roule, on roule, on roule, on arrive à la frontière roumaine vers les 14h. On traverse le Danube, et nous voila au pays de Dracula et Caucescu ! L’un était un vampire, l’autre un compte connu pour ses grandes dents… Nous sommes à Bucarest à 17h30. On aura donc roulé 1500 km en 5 jours, record du voyage, à l’aise. Le popo n’a pas bronché, il souffle comme le vent ce moteur !!! C’est plus nous que ça a fatigué toute cette route, on est contents d’arrivés, d’autant plus que nos hôtes ont l’air d’être des gens bons.

1 commentaire:

  1. J'ai bien aimé vos deux bilans, celui pour la Turquie et le Liban, tous deux sont très bien construits autant niveau bonnes choses locales que critiques 'locales'... Allez, bonne route à vous deux et Simon tu tiens le coup hein!!!!! ninie

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