On part tôt de chez Elida le mardi matin. On roule toute la journée
vers le Sud et la côte, on fait bien 200 km avant de s’arrêter à Sperlonga, 100
bornes au nord de Naples. On voulait trouver un bon spot tranquille, mais à
force de rouler une heure dans le vent pour rien, on se pose dans un parking où
il n’y a personne en décidant de reprendre la route dès le lendemain pour aller
toujours plus au Sud, mais dans les terres parce que le bord de mer c’est
vraiment pas top pour squatter tranquille. On se rend compte que ce qui troue
le portefeuille c’est l’essence (1,90€ le litre de sans plomb en Italie) et que
les détours pour trouver une laverie ou un squatt peinard nous font perdre trop
d’argent.
Sur la route autour de Naples, un mec nous double en nous montrant une
carte de police et en nous faisant signe de nous arrêter, comme dans les films
américains. On s’exécute, gentils citoyens que nous sommes. Un mec en costard
et lunettes de soleil se pointe, nous dit qu’il est de la criminelle et qu’il
cherche un couple de français en van pour trafic de coke et de fausse monnaie.
On n’a rien à se reprocher, mais on se demande s’il est flic ou truand… il
regarde vite fait mon passeport, ce qu’on a dans le portefeuille en disant
« non c’est bon c’est des vrais billets » et « faites attention
à Naples si on vous dit de vous arrêter ne le faites jamais, tracez et allez
chez les flics ». Il repart sans rien prendre (encore heureux), mais en
nous laissant une bonne flipette. Peu après sur une aire d’autoroute, on prend
renseignements auprès de keufs qui passent par là, verdict : « non,
c’était pas un policier, c’était bien un voleur ». Hum. Welcome to
Napoli !! On décide de mettre de la distance entre cette ville et nous, on
trace direction un lac à la montagne.
Arrivés à destination, le camion fait un bruit bizarre, genre un cheval
qui trotte. En se rendant compte que ce n’est pas un lac qui nous attend mais
une flaque d’eau, entourés de moutons et de vaches en liberté, on se décide à
redescendre au village le plus proche. On y restera en fait plusieurs jours.
On regarde le camion, Camille à la brillante idée de regarder la boîte
de vitesse et la barre stabilisatrice, aucun doute : il y a du jeu au
niveau des cardans. Coup de bol, on est garés devant un garage, on lui
explique, le mec est cool et équipé (il a un pont). On prend renseignement
auprès de Jean-François de Cassis, on regarde les diverses solutions qui
s’offrent à nous, et le lendemain (jeudi 18) le garagiste trouve une paire de
cardans pour 340€ (sans la pose). Sur un site spécial combi VW, on trouve
(toujours grâce à JF !) les 4 noix de cardans pour 180€, ça fait une bonne
économie. On décide donc de commander nous-mêmes les pièces, ce qui nous coince
ici pour… un certain temps, celui de la livraison.
Nous sommes donc ici à Bagnoli, gros bourg dans la montagne du Sud de
l’Italie. Les villages complètement paumés c’est bien mais il n’y a absolument
rien qui ressemble à une laverie ou à un camping. On est crades (pas de douche
depuis plusieurs jours, pas de machine depuis encore plus). Apres avoir été au
bar pour tenter de rencontrer des jeunes sympas, nous nous dirigeons vers l’office
du tourisme. La dame est super sympa et fait des pieds et des mains pour
finalement nous proposer d’aller se laver dans les bidets du couvent du coin…On
décide donc d’aller repérer un coin dans la forêt pour utiliser notre douche
solaire, cadeau d’Hervé et Marion. Pour le linge, on verra plus tard.
Donc c’est un peu la merde, certes, mais il faut voir ce qui est
positif : on a trouvé un garagiste très sympa, et il fait super beau
depuis 3 jours, un ciel bleu sans le moindre nuage, et les bières ici sont à
1€ !
Jeudi soir, on a traîné un peu dans le village pour assister à un
spectacle inédit : ici les vieux se retrouvent sur la place qui doit
faire, allez, au moins 30 mètres de long, et l’arpentent de long en large en
discutant… aller… retour… aller… retour… ma foi, c’est curieux.
Buon giorno les loulous !
RépondreSupprimerCome stai ?
Ah vous faîtes plaisir à lire !
Je penserai à vous quand je profiterai de ma baignoire, ça à l'air d'être un souci logistique non négligeable... Allez, faîtes encore plein de rencontres et n'arrêtez pas de nous raconter ! On vous embrasse ! arrivederci ciao !
Chacha
Hey chacha! Sache que nous n'avons pas oublié de boire un coup à la santé de Madame la fonctionnaire!!! Encore bravo! Une baignoire, c'est devenu un reve.... comme tu dit pas toujours facile mais on passe du bon temps quand meme, on vous embrasse aussi, a bientot!
RépondreSupprimerSalut la compagnie je viens de faire le tour de votre blog et je me suis bien maré.J'espere que ca roule pour vous et bonne continuation! Bises et à bientot
RépondreSupprimerDavid
Salut David merci pour ton commentaire !
SupprimerAlors, cette cuvée 2012 ?!
Elle avait pas l'air très chaude cette douche !
RépondreSupprimerGrosses léchouilles, on est avec vous !
Mayon.