Meteora

Meteora, ses rochers et ses monasteres...

Nous etions gares juste en bas de ce monastere, on peut voir la route en bas sur la photo

La route est longue et pénible, c’est de la montagne, et sous la pluie on ne peut même pas admirer le paysage, tout est gris…  On finit par se poser dans la ville de Metsobo, à 1100m d’altitude. Nous passerons une nuit agitée en raison de fortes bourrasques et de la pluie.

Au réveil le mardi matin, nous reprenons tout de suite la route en direction de Metéora. Le temps se dégage et on peut davantage admirer les montagnes de cette région de la Grèce. Après 1h30 de route nous arrivons enfin, on pose le camion en plein milieu de ce site inscrit au patrimoine mondial de l’humanité.

Le monastere de Varlaam que nous avons pu visiter

En gros, Metéora, c’est un ensemble de monastères orthodoxes perchés en haut de drôles de formations rocheuses qui émergent de la terre en pics, comme une construction en lego qui ne serait pas terminée. La nature et la main des hommes se sont alliées, une fois n’est pas coutume, pour donner ce site complètement hallucinant, unique, perdu dans le temps et l’espace.

Nous occupons cette première journée à faire un tour dans le village, faire quelques emplettes et profiter du beau temps revenu.

La seconde journée nous partons de bonne heure pour visiter les monastères, l’appareil photo n’a pas autant chauffé depuis Florence ! Les paysages et les constructions nous éblouissent. A l’entrée du monastère, Camille doit mettre un paréo car les femmes doivent avoir les épaules couvertes et les pantalons leur sont interdits. L’église orthodoxe ne vaut guère mieux que certains pays musulmans au niveau de la considération de la femme : toute une partie de la Grèce (à vrai dire une péninsule près de Théssalonique) leur est tout simplement interdite d’accès ! Il n’y a là que des monastères, aucune ville, aucune femme donc, et m’est avis que de drôles de choses doivent s’y passer… Ici à Metéora c’est quand même moins extrême, mais les nombreux moines que nous croisons, tout de noir vêtus et longument barbus (poil au menton), n’ont pas l’air très marrant… après un pique-nique au milieu de ce panorama époustouflant, on se retire dans notre petit monastère à nous monté sur 4 roues (poil au cou). Le soir, nous allons au village pour surfer un peu. Les gens regardent la télé, on montre des images d’Athènes où les manifs tournent à la guerilla urbaine, alors que le parlement grec vient de voter une nouvelle loi sur l’austérité économique, et qu’Obama vient d’être réélu.

Le jeudi 8 novembre au matin, nous reprenons la route en direction de Volos. Et oui, on part à Volos !