Volos

Une rue à Volos

Un trottoir à Vol

On arrive en début d’après midi, nous trouvons à nous garer et allons tout de suite faire une promenade le long de la mer Egée que nous n’avions pas encore vue. Puis, le rituel classique, on fait un tour en ville en prêtant une particulière attention aux affiches en noir et blanc qui pourraient annoncer un éventuel concert. Il y a un squat punk mais rien au programme pour le week end. La ville n’a pas beaucoup d’intérêt, les chiens dorment au milieu de la route, les poubelles s’entassent à cause des grèves et les bars sont toujours aussi chics et pleins de monde (surtout entre midi et deux et après 18h). Autour de 18h30 nous retrouvons Maritzo notre hôte, elle nous emmène chez elle et part a son cours de karaté, c’est cool, douche, machine à laver et internet à volonté rien que pour nous. On retrouve donc une petite sensation de confort qui nous fait beaucoup de bien. Elle rentre vers minuit et nous partons a une soirée étudiante dans la fac avec pour thème musique des Balkans. Quand on arrive sur les lieux, la grande pièce est très sombre et un DJ met la musique beaucoup trop forte, donc on ne peut pas se voir ni se parler néanmoins ils ont un sacré répertoire de musique balkanique super bien ! Il n’y a donc pas d’ambiance du tout, les jeunes restent en groupe dans chaque coin de la pièce, on boit deux bières et on se casse. Maritzo veut nous montrer le squat punk et on s’aperçoit que c’est ouvert donc on y va pour boire une bière. C’est une vieille usine désaffectée ou des vieux gars écoutent de la new wave grecque…. On demande s’il y a des événements ce week end ou le week end prochain (puisqu’on compte revenir dans la ville), malheureusement rien. Il est 3h du mat, on va se coucher. Bref, soirée pourrave, une défaite.

La dure vie de chien en Grèce

Vendredi, pas de réveil, rythme étudiant, nous nous levons vers midi est laissons Maritzo finir sa nuit pour sortir manger quelques choses. Nous savons maintenant que le budget ne fera pas le voyage, et après une longue discussion entre nous on décide donc de raccourcir le voyage d’un mois si nous ne trouvons pas de travail en Turquie ou au Liban. Apres cette sage décision, on se fait péter un gros kébab avec en plus des brochettes de viande ! Le pain est en fait une pâte à beignet frit donc ça rempli bien là ou ça va ! Apres cela on se pose au bord de la mer et on apprécie le beau temps avec un bouquin. Nous retournons cher Maritzo vers 15h pour nous reposer et surfer sur internet. Le soir, toujours aux alentours de minuit, on sort, dans un premier bar qui annonçait un DJ sympa mais, malgré un lieu cool, pas d’ambiance, et Maritzo ne nous aide pas beaucoup : elle ne dit RIEN !! On change de bar, il est blindé on ne peu à peine traverser la salle et comme tous les bars grecs, il est très chic et super bien décoré.  Maritzo se déride un peu, on goûte le Rakomelo, (Raki + miel chaud + clous de girofle), c’est très bon, on en aurait bien bu quelques uns de plus.  Enfin on se dirige vers une nouvelle « fête » étudiante. Elle ne sera pas différente de celle de la veille, et de nouveau on rentre un peu déçu vers les 3h du mat. Nous comprenons maintenant pour quoi la philosophie est née en Grèce : on voit tout les étudiants discuter sans fin, les jeunes sortent de minuit à 3 ou 4 heures du mat mais personne n’est complètement bourré, ce n’est pas du tout le but de la sortie, ils veulent simplement se retrouver entre ami autour d’UNE bière, dans une ambiance chaleureuse, en jouant au Trivial Poursuit ou au Taboo histoire de bien rigoler !

Maritzo et nos verres de rakomelo!

Le samedi matin, p’tit dej, douche, et on reprend la route pour visiter la péninsule du Pélion, au Sud de Volos.