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Aya Sofia |
Le lendemain, c’est dimanche, on est tous nazes, il pleut, et y a foot.
Donc : on reste au chaud à l’appart en mode pantoufle. On profite du
confort et de la chaleur de ce bel appart… On assiste à la victoire de
Fenerbahçe dans le championnat turc et, sur internet, impuissants, désespérés,
à la nouvelle déconvenue des verts face à l’OL. Par contre le lundi on se lève
tôt, j’ai mon rendez-vous à l’Institut Français et il nous faut 2 bonnes heures
pour y aller ! L’entretien ne donnera rien : il y a du boulot à
foison pour moi, mais il faut un permis de travail cher et long à obtenir, donc
de toute façon c’est mort. Dommage ! On est au moins fixés sur une chose
maintenant : on ne travaillera pas pendant le voyage, et on rentrera fin
avril.
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Camille dans la Mosquée Bleue |
L’après-midi on visite la mosquée de Sultanhamet ou Mosquée Bleue, dans
laquelle on rentre, c’est un édifice impressionnant, similaire de l’extérieur à
Sulemaniye, mais l’intérieur est bien plus beau a priori. Ici, des touristes du
monde entier sont réunis, certains vont prier. Le sol est entièrement recouvert
de tapis. A deux pas se trouve la cathédrale Saint Sophie ou Aya Sofia, aujourd’hui
devenue mosquée, et encore un peu plus loin le palais de Topkapi, dans lequel
on ne rentre malheureusement pas car l’entrée est trop chère. Il pleut sans
discontinuer, on part pour Kadikoy attendre Mert pour sortir dans ce quartier
ce soir. Un thé chaud, et vers 18h on retrouve notre ami pour aller où ?
Au pub boire une Guinness. Après ça, direction un autre bar pour jouer aux
fléchettes, la grande passion de Mert ! On fait quelques parties, c’est
cool. On rentre en Dolmus (taxi collectif) pour passer notre dernière nuit chez
lui.
Le mardi on se réveille seuls dans l’appart, Mert est au boulot, on se
fait une beauté puis on part dans Taksim préparer notre dernière nuit à
Istanbul. On se rencarde aussi avec Julien, notre pote canadien rencontré à
Thessalonique qu’on a croisé l’autre jour dans la rue, et son amie Francesca.
On passe plus d’une heure à trouver l’hôtel le moins cher de coin : 40
livres turques pour 2, soit 20€ la nuit, soit 10€ par personne, on peut dire
que c’est cheap ! Hôtel minable et pas super clean mais moins cher que les
dortoirs des auberges de jeunesse du quartier ! On retrouve nos copains au kebab, puis ils s’installent
dans la rue faire quelques sous : lui à la guitare, elle à la marionnette,
c’est rigolo et ça marche fort ! Malheureusement il se met à pleuvoir
alors on décide d’aller se réchauffer, pour cela on va dans un bar rock/métal
déniché sur internet, où ils servent les pintes les moins chères de la ville,
et de loin : 3,5 TL, soit 1,5€ environ… c’est parti pour la nuit ! On
fait vite potes avec nos voisins de table, on joue de la guitare et on se fend
la gueule jusqu’à la fermeture du bar. Julien et Fransesca vont se coucher
(dans leur voiture), nous on reste avec nos nouveaux copains turcs faire les
cons dans un autre bar, en étage. Arrivés sur place, Camille n’en peut plus, on
reste à peine une demi heure et on va à l’hôtel, il est plus de 5h, encore une
sacrée soirée à Taksim dans des lieux et avec des gens vraiment cools.
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Playing darts |
A priori, rendez-vous est pris avec Julien pour se retrouver et
faire un bout de route ensemble : ce mec est un vrai vagabond, il traîne
la guenille depuis une dizaine d’années à travers l’Europe, et du coup en
sortant de Grèce ils lui ont foutu une grosse amende parce qu’il est resté trop
longtemps sur le territoire européen. Il ne peut donc plus retourner en Europe !
Le lendemain on se réveille ruinés et fatigués, on va manger un morceau
puis on galère un peu pour retrouver la gare routière et rentre à Lüleburgaz
retrouver Umit et notre camion chéri.
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Haydar Rock Bar, Istanbul, en bonne compagnie ! |
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