Une seule route entourée de terres cultivées mène à Luleburgaz, nous croisons des villages qui ont été inondés par la pluie, certaines maisons sont complètement dans l'eau. Le trajet se passe sans encombre malgré la mauvaise humeur des babis…
au moins aujourd’hui il fait vraiment beau. On arrive dans une ville qui semble
plus grosse et plus riche, on gare le camion dans un « Otopark », et
c’est parti pour la petite promenade de rigueur avant de retrouver notre ami
(sauveur ?).
Tekila time |
Umit, c’est son prénom, est banquier. Il travaille beaucoup et les week
ends il s’éclate : il va en Bulgarie en ou en Grèce, parfois même il prend
l’avion pour passer deux jours à Paris ou à Amsterdam. Ici nous sommes ses
invités, et il nous rince comme on ne nous avait pas rincés depuis la rencontre
de Joao à Rio de Janeiro : il commande tournée sur tournée après qu’on ait
dévorés quelques assiettes de spécialités turques (moules au riz, bâtons de
fromage, boulettes de viande…) et refuse catégoriquement que l’on participe aux
frais. On peut être banquier et altruiste !! On parle de ses voyages, de
la Turquie, de foot. Deux amis à lui nous rejoignent pour continuer la soirée
et agrémenter la causette encore un peu plus. Ensuite on rentre chez lui où le
confort est total, un grand appart qu’il partage avec ses parents, absolument
ni-ckel, au sol recouvert de tapis. Si vous avez bien suivis vous avez vu que nous avons battu les records, 8 jours sans douche donc je vous laisse imaginer le bonheur quand on découvre l'immense salle de bain qu'on nous propose d’utiliser à volonté.
On fait un gros roupillon et on se lève en se demandant un peu où on
est et qu’est ce qui s’est passé… au lever, nous sommes accueillis par le grand
sourire de son papa et de sa maman qui nous servent un petit dej à vous coller
un smile pour le restant de la journée : fromage, olive, œufs,
tomates/concombre, confiture, thé. Malgré la barrière de la langue, on discute
avec Ferit, le père à la bonne humeur communicative.
Depuis qu’on est arrivés, et malgré nos quelques mésaventures, nous
sommes impressionnés par cet humour et le sens de la rigolade des turcs, tous
autant qu’ils sont. On les voit rire sans arrêt, et tous ceux avec lesquels on
a discuté aiment blaguer, dire des conneries et se moquer les uns des autres.
A midi on retrouve Umit et il nous invite à manger une putain d'assiette qui fait du bien à la gueule de bois. Sa cousine
Oznur (que nous avons rencontrée hier) nous rejoint et lorsque Umit retourne au boulot, nous la suivons
pour aller boire le café chez sa tante, de nouveau, grand appart parfaitement
rangé et brillant, couvert de tapis, et service 4 étoiles… c’en est gênant ! On parle de la fin du monde et du froid qui arrive en buvant le thé...
Turkish tea time |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire