Matt, mais aussi Edouard aux mains d'argent! |
On ne peut maintenant plus faire demi tour, la création de ce blog annonce notre départ de France pour rejoindre le Liban... On s'embarque dans un voyage itinérant en camion où l'on veut prendre notre temps, tout notre temps pour visiter mais aussi s'imprégner de l'Italie, de la Grèce et de la Turquie ! mais que cherchons nous? Le secret de la civilisation ou des pizzas et des kebabs pas chers ?
vendredi 29 mars 2013
Prague Part 1
lundi 25 mars 2013
Tchèque it out !
Le lendemain il fait toujours aussi
froid, du coup on reste à l’appart comme des gros fainéants. On n’aura même pas
visité Zlin… apparemment on perd pas grand-chose. Le soir on ressort un peu
avec Pepe, en arrivant au pub une meuf nous demande du feu pour s’allumer une
grosse pipe de beuh comme ça, juste devant le bar… ici c’est pas légal dans les
textes, mais dans les faits y a aucun problème.
Nos hôtes |
On part samedi matin en direction
de Trebic, une ville sur la route de Prague où Petra et Lucas nous attendent. Sur
la route, on reçoit un coup de fil de Yolande qui nous annonce que Dorothée est
en train d’accoucher ! Nous sommes vraiment heureux que tout se soit bien
passé à la maternité et Louisa Livet est donc née le 23 Mars à 16h00 nous
sommes donc maintenant tonton JB et tata Camille. Nous nous promettons de fêter
ça comme il se doit, ça tombe bien qu’on soit en République Tchèque parce que
la fête ils savent faire, comme ils disent : « Nous ne sommes
pas alcooliques, on boit pour commémorer ». A Trebic, la basilique ainsi que
le quartier juif et le cimetière juif sont classés à l’UNESCO, c’est une bonne
nouvelle, nous allons pouvoir nous balader un peu avant de retrouver nos hôtes.
Un peu comme en Roumanie, l’architecture est intéressante et les maisons sont
colorées mais la ville nous parait vraiment morte, nous sommes samedi après
midi, il n’y a pas un chat dans les rues et nous ne trouvons pas de boulangerie
pour le gouter ! Il faut dire qu’il fait tellement froid, l’air nous glace
le visage donc on se réfugie vite au bar pour boire des bières.
Des qu’on rencontre Petra, Lucas et André, ils nous proposent toute suite une
petite gnole de mirabelle avant d’aller au bar. On fait connaissance et on
boit, on boit, on boit,….. A la santé de Louisa bien sûr ! Lucas ne parle
presque pas anglais et Camille se voit il y a 6 mois à travers lui, ce n’est
pas cool comme situation. On rentre chez eux bien allumés pour remettre ça avec
la gnole de prune et écouter une chanson ou 2 de JB à la guitare avant d’aller
se pieuter !
Le lendemain dimanche, c’est dur,
on part faire un tour pour manger à l’extérieur. Devinez où on va ? Dans
une brasserie ! Et c’est reparti… en guise de dessert nos hôtes nous
commandent la dégustation des différentes bières brassées ici, alors que l’un
de leurs amis, Paul, nous a rejoint. On goûte au passage la spécialité
culinaire tchèque que j’aurais du mal à décrire, mais dont nous ne sommes pas
vraiment tombés amoureux… C’est hallucinant ce qu’ils s’enfilent tout l’après
midi alors qu’on a tous une bonne gueule de bois, nous nous sentons petits joueurs
surtout face à Petra qui en boit 3 alors qu’on en boit une. Bref, on passe une
bonne après midi, on fait un tour en ville, on jette un oeil aux différentes églises, puis on rentre au chaud manger un peu. Ils sortent la bière vers
8 heures et après ça on retourne dans le même pub qu’hier, nous n’en boirons qu’une,
ils en boiront 4 ! On rencontre leur voisin qui est complètement bourré
qui dit être au bar depuis 9h00 ce matin, il pense avoir passé une très bonne
journée, bien remplie même si le moment où il faut rentrer arrive toujours. Le patron nous offre quand même une petite gnole de mirabelle avant qu'on aille se coucher, nos hôtes se lèvent tôt pour aller travailler et nous
devons quitter les lieux à 7h30 le lendemain matin.
Le dessert Tchèque |
Le réveil n’est pas facile, mais il
devient vraiment dur quand on regarde par la fenêtre, tout est blanc, il neige
sans s’arrêter. La route devant chez nos hôtes est également recouverte de
neige, on ne peut donc pas partir, le camion n’est pas équipé. Enfin, on essaye
quand même de la démarrer le moteur s'ébroue sans problème ! Heureusement que Lucas qui n’est
pas encore parti au boulot nous propose de rester une nuit de plus, on passe
donc la journée tranquillement au chaud à regarder tomber la neige dehors. Nous
sommes vraiment inquiets, les prévisions météo ne sont pas bonnes du tout, ils
annoncent beaucoup de froid et nous ne savons pas quand nous allons pouvoir
repartir de ce trou. Bien sûr nous ne sommes pas malheureux, certes on est
coincés, mais avec des Tchèques bon vivant ! A bientôt pour la suite des événements !
vendredi 22 mars 2013
Hongrie - Slovaquie
On passe donc une journée de plus
chez Zoltan, le lundi 18 mars 2013, à profiter d’être seuls dans un appart pour
glander sur le PC, prendre une bonne douche et juste rester au chaud avec
livre, c’est cool ! Le soir on regarde un film tous les 3 et dodo.
Le mardi nous voila donc partis
pour la République Tchèque, on a presque 1000 km à faire jusqu’à Zlin notre
premier arrêt là-bas. On est tristes de quitter la Roumanie si vite, décidément
15 jours c’est vraiment pas assez, le format « 1 mois » nous
convenait mieux… pas grave on y retournera !
On a bien fait d’attendre une
journée supplémentaire pour partir car une fois en Hongrie, on a plutôt beau
temps (mais beaucoup de vent) et on voit les prés et les forêts inondés
partout. On fait plus de 200 km dans ce pays seulement en plaine, avec un
horizon sans fin. On avance bien sur l’itinéraire par rapport à nos prévisions.
On s’arrête dans une petite bourgade à 80km de Budapest, et quand on se
réveille une voiture de police s’arrête à côté de nous. Ils voient qu’on est
français, il sont souriants et polis, et
nous disent : « faites attention, c’est une ville dangereuse ici, on a plein de noirs et de gitans. » OK… bref, on reprend la route, avec le
beau temps, mais une journée qui commence avec ce genre d’anecdote ne peut être
bonne… l’interrupteur de la pompe à essence ne marche plus et on galère toute l’après-midi
pour trouver de l’eau. Ça nous énerve, on s’engueule, on se reproche
mutuellement les mauvaises choses qui nous arrivent, bref on en a marre. Le soir,
alors qu’on se couche sur le parking d’une station service (et qu’on a enfin
réparé l’interrupteur et pu faire la vaisselle), on se dit que c’est trop con,
qu’il nous reste un mois de ce grand voyage et qu’il nous faut en profiter. Il
fait froid et on n’a plus de thune, c’est sûr que dans ces conditions c’est dur de
s’éclater comme des bêtes, mais on se dit qu’on doit essayer de rester enthousiastes,
motivés et soudés.
On essaie donc de finir la route de
meilleure humeur malgré la pluie, on passe la frontière Hongro-slovaque sans problème,
sur la route on se fait arrêter pour…excès de vitesse !!! Et oui,
incroyable, mais on a roulé apparemment à 63km au lieu des 50 réglementaires,
pourtant on ne semblait pas en agglomération… bref, les policiers, ma foi
souriants et polis eux aussi, nous expliquent qu’on doit payer 50€. On leur
explique quant à nous qu’on n’a pas une flèche sur nous (et c’est complètement
vrai, on n’a pas de liquide, on comptait retirer seulement une fois arrivés en
Rep. Tchèque). Bref, au bout d’un moment, ils nous lâchent en nous disant «
faites attention à l'avenir hein », mais oui monsieur l’agent, merci monsieur l’agent,
et nous voila une nouvelle fois tirés d’affaire ! 3eme amende non payée
depuis le départ, j’ai envie de dire : chapeau.
On continue tranquillement notre
route pour arriver à Zlin en début d’après-midi et retrouver un couch surfer :
Pepe.
lundi 18 mars 2013
CLUJ-NAPOCA
Nous sommes ensuite dimanche, on a
passé une super nuit au chaud dans un grand lit, ça fait du bien. Après
quelques courses et une balade en ville, Camille cuisine pour nous les
meilleures crêpes du monde. On passe la soirée dans un autre bar, toujours avec
plusieurs ami-e-s de Zoltan, et on rentre se coucher vers les 1h. On pensait
que ce serait notre dernière journée en Roumanie et reprendre la route le
lundi, mais au vu de la météo, et après que Zoltan nous l’ait proposé, on
décide de rester un jour de plus en attendant que les températures remontent un
peu en Hongrie, pays qu’on doit traverser avant d’arriver en République Thèque.
dimanche 17 mars 2013
Vidéos
Un post un peu différent.
Pour ce blog qui manque cruellement de musique, les liens youtube des chansons qui nous accompagnent lors de notre périple : soit on les a souvent dans la tête, soit on les a découvertes sur la route, soit les 2, mais tous ces morceaux sont avec nous et nous donnent du baume au coeur !
Superbe reprise de "somebody that i used to know", supers zicos et très bon morceau. C'est Umit à Mugla qui nous l'a fait découvrir, mais la vidéo a près de 150 000 000 de vues...
Revenons un peu aux choses sérieuses... :) The Bouncing Souls reprennent "We're coming back", une chanson sur l'amitié
Allez, une petite dernière, si vous devez n'en écouter qu'une, que ce soit celle-ci... have fun !
Pour ce blog qui manque cruellement de musique, les liens youtube des chansons qui nous accompagnent lors de notre périple : soit on les a souvent dans la tête, soit on les a découvertes sur la route, soit les 2, mais tous ces morceaux sont avec nous et nous donnent du baume au coeur !
Superbe reprise de "somebody that i used to know", supers zicos et très bon morceau. C'est Umit à Mugla qui nous l'a fait découvrir, mais la vidéo a près de 150 000 000 de vues...
Une chanson turque sympa, par un groupe de ska du nom de Duman
Revenons un peu aux choses sérieuses... :) The Bouncing Souls reprennent "We're coming back", une chanson sur l'amitié
Une super chanson de punk rock sur le voyage. "I might have the wind on my face but at least I'm on my way"
Allez, une petite dernière, si vous devez n'en écouter qu'une, que ce soit celle-ci... have fun !
vendredi 15 mars 2013
TRANSYLVANNIE
Le
lendemain, Camille, bien que de nouveau malade avec cette fois une bonne crève,
repart au château prendre les photos effacées par erreur la veille au soir.
L’après-midi on se promène dans la ville, où l’architecture est décidément très
intéressante et colorée. Le soir on va au pub passer un long moment sur
internet, et, comme d’habitude, profiter des toilettes propres…
On
part de Sinaia le mardi 12 de bon matin, direction Sigishoara, toujours plus au
nord-ouest. Sur la route alors qu’on fait le plein, une française vient nous
aborder, on partage avec elle notre repas. Elle s’appelle Fanny, elle a notre
âge et elle vient de Lorient. Elle veut visiter un p’tit village magnifique
d’après le guide du Routard (que elle, elle possède !) pas loin de là où
on est. On décide de l’emmener et de visiter avec elle cet endroit du nom de
Viskri.
Après
cette bonne balade : une bière (1€ chacun), un sandwich dégeu avec des
frites (2€ chacun), « O’Brother » dans le camion (gratuit) et dodo,
demain départ pour la dernière étape de Roumanie : Cluj-Napoca.
lundi 11 mars 2013
BUCAREST part 2/2
Bucarest c'est aussi ça |
Le lendemain évidemment c’est
difficile, de toutes façons on n’a pas grand-chose à faire : on reste donc
tranquilles à la maison, on regarde quelques films (notamment :
« Diaz, Don’t clean this blood » sur les violences policières
incroyables lors du G8 à Gênes), et on attend tranquillement l’heure
fatidique : ce soir à 20h, le Steaua Bucarest reçoit Chelsea en 8eme de
finale de l’Europa Ligue. Drago et Léo sont tous 2 fans du plus grand club de
Roumanie, et recevoir le champion d’Europe en titre est un grand évènement. On
passe une bonne soirée foot (enfin, surtout pour moi, moins pour Camille),
d’autant plus que, contre toute attente, le Steaua Bucarest l’emporte 1 à
0 !
Préparation des djeunes! |
Le samedi, la mission est :
trouver une bonne bouteille de gaz. Echec total, on repart bredouille. Mais de
nouveau on passe la journée dans l’attente de l’évènement de ce soir :
concert punk avec le groupe de Léo (Just Another Lie, ska punk) et un autre
groupe roumain, Niste Baieti. Nous partons tôt, en même temps que Léo et les
autres vers 20h, l’heure des balances. On s’en jette quelques unes devant le
bar en attendant le début du concert, nous sommes donc en compagnie des amis de
nos hôtes, une joyeuse bandes de jeunes à fond dans le punk rock, ça fait
plaisir à voir mais on se sent un peu vieux parmi les étudiants voire même les
lycéens qui parlent de leur prochain voyage en stop en Europe ou de leur
prochaine grosse journée d’examens.
Le samedi, c’est notre dernière
journée à Bucarest, mais on ne la commence évidemment que dans le milieu de
l’après-midi. On retourne chercher du gaz, de nouveau on essuie une défaite, il
nous sera probablement aussi impossible de faire le plein en Roumanie que ça
l’a été en Turquie. Chiotte ! Le soir on part tous les deux manger un bout
tranquille, on laisse Léo et Drago répéter quelques morceaux pour le groupe
qu’ils montent ensemble. Décidément, ça me rappelle des souvenirs et surtout ça
me donne envie de reprendre du service ! On passe une courte nuit
avant de partir le dimanche matin à 9h30 de Bucarest, direction Sinaia dans les
Carpates. Cette semaine à Bucarest était trop cool, même si on n’a pas pu
cuisiner (du fait de l’état lamentable de la cuisine) et qu’on n’a mangé que
des salades, du poulet froid et des sandwichs, on s’en fout, on a bien rigolé,
on s’est gavé de musique et on a découvert tranquillement cette belle ville. 
L’impression qui ressort de cette
première semaine passée avec des jeunes roumains est que ceux-ci souffrent
d’être roumains : la réputation du pays et de ses habitants, le NO FUTURE
qui se vit ici au jour le jour (tous ont la ferme intention de partir ailleurs
pour étudier, travailler, voire faire leur vie), une langue qu’on associe
immédiatement à la misère alors qu’elle sonne si bien, notamment en chanson. Tout ça leur
donne ce sentiment « d’infériorité » qu’on a pu percevoir quand on
les entendait nous dire : « Mais de toutes façons, pourquoi vous
connaitriez quoi que ce soit sur la Roumanie ? » ; « On
aimerait que le gouvernement roumain prenne exemple sur le vôtre » ;
« A quoi ça sert d’étudier pour faire un boulot où je serai payé 300€ par
mois ? » ou encore « Cette ville a 50 ans de retard sur
Budapest »… en tous cas pour l’instant, en ce qui nous concerne, le pays
et ses habitants nous plaisent beaucoup, et l’image négative qu’on en a en
Europe de l’Ouest est sans doute exagérée.
Retour dans le tram, 7 heures du mat |
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