jeudi 7 mars 2013

Bucarest, Part 1/2






Drago, Léo, Camillo
Nous retrouvons d’abord Léo sur la place principale de Bucarest en face de l’université où il étudie la géographie. Nous allons chez lui et son colloc Drago (enfin c’est plus chez Drago que chez Léo) et on retrouve d’autres amis à eux dont Oto. Ils sont tous fans de punk rock mélodique genre Bad Religion mais aussi de Ska ! On est content de retrouver notre bonne vieille Europe, on écoute du punk et on boit de la bière, ça c’est la vie ! On passe donc la soirée à faire connaissance mais beaucoup à écouter et surtout à jouer de la musique, en particulier quelques reprises de Leftover Crack ou Against Me, ils sont bons guitaristes et bon chanteurs, c’est agréable de les écouter ces petits jeunes, oui parce qu’ils sont jeunes, très jeunes. L’appart est vieux et sale bien sûr mais la douche chaude est trop bonne. Drago vivait ici avec sa grand-mère qui est morte cet été, depuis il habite avec Léo, beaucoup de Roumains sont propriétaires depuis le communisme ; d’ailleurs ils répondent facilement à toute nos questions à ce sujet.
Mardi, on part en ville avec Drago retrouver Léo qui sort de la Fac à 14 heures et nous voila partis avec notre guide professionnel (il fait actuellement un stage à l’office du tourisme) qui connait bien l’histoire de sa ville et de son pays, il nous raconte donc plein de choses intéressantes, comme les traces du communisme et de la révolution qui a suivi. L’architecture de la ville est particulière entre occident et ex bloc soviétique, nous admirons donc la place de la révolution, l’opéra, l’ancien palais du roi… Pour une capitale, la ville nous parait bien calme avec des citoyens bien ordonnés, ça change d’Istanbul ou de Beyrouth et ça ne fait pas de mal. Dans le bus on se fait contrôler, évidemment on n’a pas de ticket. C’est 50 Lei (12,5€) chacun, on dit qu’on n’a pas d’argent, ils disent qu’ils vont appeler la police, on répète qu’on n’a pas d’argent, ils appellent les keufs, les keufs leur disent : « Non on vient pas vous êtes trop loin », alors ils lâchent l’affaire et nous laissent partir comme ça… Epic Win ! Le soir on rentre et on reste sage, je me fait tondre la boule une fois de plus, et Camille est au pieu à 22h…
On donne tout !
Le lendemain, rebelote, on part en ville avec Drago, qui nous laisse pour aller travailler. On fait le tour du parlement de Bucarest, second plus grand bâtiment administratif du monde après le Pentagone, petite lubie mégalo signée Caucescu. Impressionnant, faut avouer. Ensuite on retrouve Léo qui sort de la fac, on fait un tour dans la vieille ville, très classe, et on commence la soirée dans un pub, puis un autre où on écoute du bon punk (Anti Flag, Sick of it All…), d’ailleurs le patron est le chanteur d’un groupe roumain du nom de « Zob », ce qui dans cette langue ne veut pas dire « bite » mais « bourré ». Fin, très fin ! Bref, on prend ensuite un bus pour passer la soirée dans un bar karaoké. A 1 euro la pinte ou le shooter, on se prive pas. Dès 22h j’entame les hostilités avec « London Calling », Léo suit avec « Under the Bridge ». Plein de monde vient nous parler, Camille fait la connaissance d’un gars en fauteuil après s’être fait renverser par une bagnole quand il avait 9 ans. En sortant du coma, le mec ne savait plus parler roumain et ne s’exprimait qu’en anglais. Les mystères du cerveau humain ! Bref, le karaoké continue, en envoie « Anarchy in the UK », et sur la fin on est tellement chauds que Camille et moi interprétons « L’aventurier » et « Champs Elysées » pour le plus grand plaisir de tous (enfin, surtout de nous…)! Ça finira même guitare à la main, ils auront droit à « Cayenne » et Léo qui est vraiment bon zicos et bon chanteur joue quelques chansons en roumain. Camille est « on fire » ce soir, on rentre à 3h30 du mat’ en taxi, on s’est bien craqué ce soir ça fait plaisir !

1 commentaire:

  1. Ce post sent le bonheur à plein nez, c'est BON!!!! Morte de rire devant la photo de votre karaoké en duo... I love you babis!!!

    RépondreSupprimer