Bucarest, Part 1/2
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Drago, Léo, Camillo |
Nous retrouvons d’abord Léo sur la place
principale de Bucarest en face de l’université où il étudie la géographie. Nous
allons chez lui et son colloc Drago (enfin c’est plus chez Drago que chez Léo)
et on retrouve d’autres amis à eux dont Oto. Ils sont tous fans de punk rock
mélodique genre Bad Religion mais aussi de Ska ! On est content de
retrouver notre bonne vieille Europe, on écoute du punk et on boit de la bière,
ça c’est la vie ! On passe donc la soirée à faire connaissance mais
beaucoup à écouter et surtout à jouer de la musique, en particulier quelques
reprises de Leftover Crack ou Against Me, ils sont bons guitaristes et bon
chanteurs, c’est agréable de les écouter ces petits jeunes, oui parce qu’ils
sont jeunes, très jeunes. L’appart est vieux et sale bien sûr mais la douche
chaude est trop bonne. Drago vivait ici avec sa grand-mère qui est morte cet
été, depuis il habite avec Léo, beaucoup de Roumains sont propriétaires depuis
le communisme ; d’ailleurs ils répondent facilement à toute nos questions
à ce sujet.

Mardi, on part en ville avec Drago
retrouver Léo qui sort de la Fac à 14 heures et nous voila partis avec notre
guide professionnel (il fait actuellement un stage à l’office du tourisme) qui
connait bien l’histoire de sa ville et de son pays, il nous raconte donc plein
de choses intéressantes, comme les traces du communisme et de la révolution qui
a suivi. L’architecture de la ville est particulière entre occident et ex bloc
soviétique, nous admirons donc la place de la révolution, l’opéra, l’ancien
palais du roi… Pour une capitale, la ville nous parait bien calme avec des
citoyens bien ordonnés, ça change d’Istanbul ou de Beyrouth et ça ne fait pas
de mal. Dans le bus on se fait contrôler, évidemment on n’a pas de ticket.
C’est 50 Lei (12,5€) chacun, on dit qu’on n’a pas d’argent, ils disent qu’ils
vont appeler la police, on répète qu’on n’a pas d’argent, ils appellent les
keufs, les keufs leur disent : « Non on vient pas vous êtes trop
loin », alors ils lâchent l’affaire et nous laissent partir comme ça… Epic
Win ! Le soir on rentre et on reste sage, je me fait tondre la boule une
fois de plus, et Camille est au pieu à 22h…
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On donne tout ! |
Le lendemain, rebelote, on part en ville
avec Drago, qui nous laisse pour aller travailler. On fait le tour du parlement
de Bucarest, second plus grand bâtiment administratif du monde après le
Pentagone, petite lubie mégalo signée Caucescu. Impressionnant, faut avouer. Ensuite
on retrouve Léo qui sort de la fac, on fait un tour dans la vieille ville, très
classe, et on commence la soirée dans un pub, puis un autre où on écoute du bon
punk (Anti Flag, Sick of it All…), d’ailleurs le patron est le chanteur d’un
groupe roumain du nom de « Zob », ce qui dans cette langue ne veut
pas dire « bite » mais « bourré ». Fin, très fin !
Bref, on prend ensuite un bus pour passer la soirée dans un bar karaoké. A 1
euro la pinte ou le shooter, on se prive pas. Dès 22h j’entame les hostilités
avec « London Calling », Léo suit avec « Under the
Bridge ». Plein de monde vient nous parler, Camille fait la connaissance
d’un gars en fauteuil après s’être fait renverser par une bagnole quand il
avait 9 ans. En sortant du coma, le mec ne savait plus parler roumain et ne
s’exprimait qu’en anglais. Les mystères du cerveau humain ! Bref, le
karaoké continue, en envoie « Anarchy in the UK », et sur la fin on
est tellement chauds que Camille et moi interprétons « L’aventurier »
et « Champs Elysées » pour le plus grand plaisir de tous (enfin,
surtout de nous…)! Ça finira même guitare à la main, ils auront droit à
« Cayenne » et Léo qui est vraiment bon zicos et bon chanteur joue
quelques chansons en roumain. Camille est « on fire » ce soir, on
rentre à 3h30 du mat’ en taxi, on s’est bien craqué ce soir ça fait
plaisir !
Ce post sent le bonheur à plein nez, c'est BON!!!! Morte de rire devant la photo de votre karaoké en duo... I love you babis!!!
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