On roule encore toute la journée et Simon est sage, on fait 250 Km à
l’est d’Izmir avec la tête dans le pâté. On se fait un bon petit repas au
soleil entre une station service et un champ de vigne et c’est reparti. La nuit
tombe et on arrive vers 19 heures, on trouve un super coin pour mettre le
camion et la tente dans les champs. On s’entend mieux avec Julien, il sait
qu’on ne veut pas voyager éternellement avec lui mais il va rester encore
quelques jours avec nous, nous savons maintenant que nous sommes bien
différent, Camille se plaint parce qu’elle a mangé trois radis alors que lui ne
se plaint pas sans argent et avec son interdiction de rentrer en Europe. On
rigole bien, on s’explique mieux donc ça va !
Réveil dans les montagnes avec un petit déj en plein soleil, on ne se
croirait pas le 26 décembre. C’est donc une super journée pour aller visiter le
site de Pamukkale, malheureusement faut payer 10 Euros par personnes, vive
l’UNESCO. On passe par les champs pour voir comment est foutu le site et si y a
moyen de gruger l’entrée, JB et moi tombons nez à nez avec un vigile qui répète
bêtement « ticket ! ticket ! », alors que Julien passe
discrètement pendant qu’on fait diversion. Ce mec à une chance pas
possible ! Nous on paye donc nos 10 euros chacun et on le retrouve à
l’intérieur du site. Le spectacle commence alors…
En gros, Pamukkale, c’est 2 en 1 : la partie naturelle constituée
de montagnes de calcaire blanches parcourues de 17 sources d’eau chaude.
L’érosion crée des bassins naturels, mais l’homme doit intervenir pour obtenir
cette couleur blanc immaculé et remplir ces bassins d’eau claire. Sinon ils
seraient vides et plutôt vert mousse, et ça sentirait le soufre. En attendant
c’est quand même un spectacle à couper le souffle, on se croirait sur la neige
mais on est bien sur la pierre ! On peut se tremper les pieds dans l’eau
qui coule à une quarantaine de degrés…
Après le pique-nique, nous passons à la partie historique :
Pamukkale est bâtie sur une ancienne ville grecque du nom d’Hériapolis, aux
ruines étonnamment bien conservées comprenant des bains, un théâtre, une
église, un temple, des maisons et des mausolées. Avec ce grand ciel bleu et la
montagne en arrière plan, c’est tout simplement magnifique et on s’imagine
parfaitement le paradis que ça devait être de se promener ici en toge blanche à
la sortie des termes à l’époque de la Grèce antique puis chrétienne. Vraiment,
les esclaves faisaient du bon boulot ! Les points négatifs : nous qui pensions prendre un bain chaud à poil, le site nous déçoit un peu, on s’attendait
à quelques choses de plus naturel mais les grillages trop moches et la centaine
de vigiles sur le site gâchent un peu la visite.
On passe tout l’après-midi à visiter l’ensemble, un coup dans les termes calcaires et un coup dans les ruines grecques, on flashe à tout va puis on rentre au bercail à la tombée de la nuit (soit vers 17h30…). Une popote, une scopa, et dodo… autour de 21h quoi, c’est ça la vie à la campagne l’hiver !
On passe tout l’après-midi à visiter l’ensemble, un coup dans les termes calcaires et un coup dans les ruines grecques, on flashe à tout va puis on rentre au bercail à la tombée de la nuit (soit vers 17h30…). Une popote, une scopa, et dodo… autour de 21h quoi, c’est ça la vie à la campagne l’hiver !
Le jour suivant, réveil matinal, pour une fois ! On essaie de
faire des choses utiles genre verif’ camion ou vaisselle, puis la pluie fait
son retour (discret), donc on reprend le volant pour aller en ville. On passe quasiment 3 heures au bar pour grosse session
internet, puis on se tient au chaud autour d’un thé et d’une énième partie de
carte. Journée un peu tristounette, on repart le soir pour se poser dans un
coin tranquille, manger et dormir pour se préparer à notre prochaine étape chez
un couch surfer à Mugla, dans le Sud de la Turquie.